Depuis l’origine, les Ateliers Varan continuent à mettre en place des ateliers dans différents pays à travers le monde. À l’issue du stage de réalisation, les Ateliers Varan accompagnent les stagiaires du pays le temps nécessaire pour assurer le fonctionnement autonome de l’atelier grâce au matériel laissé sur place.

Ces formations sont mises en place dans les pays qui en font la demande, en liaison avec des organismes représentatifs tels que : universités, télévisions, syndicats, écoles de cinéma, organismes culturels…

Il y a vingt cinq ans, les Ateliers Varan s’attachaient à donner à ceux qui n’y avaient pas accès, la possibilité de maîtriser les outils audiovisuels. Aujourd’hui, l’usage de la vidéo numérique s’est démocratisé presque partout. Cependant, l’uniformisation des médias de masse laisse peu de place à l’émergence d’un regard d’auteur. Le genre documentaire est même souvent absent du nouveau paysage audiovisuel de bien des pays.

Les Ateliers Varan préconisent un recrutement ouvert représentatif des différentes réalités sociologiques du pays. L’expérience a prouvé que cette diversité ethnique, culturelle, professionnelle, crée des échanges, favorise une dynamique et une réflexion particulièrement fertiles.

Objectifs :

Ces stages servent à appréhender, par la pratique, l’acte de filmer dans ce qu’il implique intellectuellement, moralement et esthétiquement. L’enseignement est lié à la réalisation d’un film documentaire par stagiaire d’une durée de 10 à 20 mn. Cela exige une grande disponibilité et une réelle motivation. C’est en réalisant son film que chaque stagiaire s’initie à l’écriture, à la production, à la prise de vue, à la prise de son, au montage et à la réalisation. La finalité de la réalisation donne un sens à chaque technique qui constitue le film. Réaliser accélère et inscrit durablement l’apprentissage.

Grâce au matériel dont il est maintenant doté, l’atelier devient une unité audiovisuelle. Les jeunes réalisateurs, dès lors formés, ont les moyens de produire.

L’atelier est un pôle de développement qui entraîne une dynamique de réalisation et de diffusion à travers le pays.

L’Atelier devient ainsi un microcosme de la société

Raconter une grande ville, un pays, ou tout au moins faire sentir quelques-uns de ses visages les plus représentatifs est une entreprise difficile. Les films réalisés montrent un éventail de situations et de personnages qui, dans son ensemble, permet de mieux saisir la complexité du pays.

Certains de ces ateliers ont eu une existence éphémère - le temps de mettre en place un ou deux stages – mais ils ont permis la formation de cinéastes et la production de films (Mexique, Kenya, Roumanie, Venezuela). En revanche, dans d’autres ateliers (Papouasie Nouvelle-Guinée, Philippines, Afrique du Sud, Cambodge, Colombie, Viêt-Nam, Serbie) un travail suivi a pu être effectué sur plusieurs années, des groupes forts se sont structurés.

PARTENAIRES

Lors des premiers ateliers, la Direction de la Communication du Ministère des Affaires Etrangères prenait en charge seule la totalité de leur mise en place. Depuis les sources de financement se sont modifiées et largement diversifiées.

Les Ateliers Varan et l’organisme qui le souhaite font une demande de financement. Ces demandes sont adressées à l’Ambassade de France représentant le Ministère des Affaires Etrangères, aux délégations locales des Institutions Internationales (Union Européenne, UNESCO, Fondations...) et aux institutions propres au pays.

Les Ateliers Varan en collaboration avec l’organisme partenaire assurent le suivi de ces demandes auprès des différents ministères et structures.

Ensemble ils établissent un budget qui comprend entre autres : l’achat de matériel de tournage et de montage, les prestations des formateurs, les déplacements sur place, les bourses des stagiaires si nécessaire, la structure d’accueil...Depuis l’origine, les Ateliers Varan continuent à mettre en place des ateliers dans différents pays à travers le monde. À l’issue du stage de réalisation, les Ateliers Varan accompagnent les stagiaires du pays le temps nécessaire pour assurer le fonctionnement autonome de l’atelier grâce au matériel laissé sur place.