Les dimanches de Varan
Le cinéma documentaire en Iran : insolence et poésie (1900-1979)
Par Agnès Devictor, maîtresse de conférences en histoire du cinéma à Paris I
« Cette séance est consacrée au cinéma documentaire en Iran, depuis l’introduction du cinématographe en 1900 jusqu’aux lendemains de la révolution de 1979, et notamment au rôle du cinéma documentaire de commande dans l’irruption d’une « modernité cinématographique à l’iranienne ».
En 1962, la poétesse et réalisatrice Forough Farrokhzad ouvre une brèche avec l’œuvre magistrale La maison est noire, et sera suivie par de nombreux cinéastes (Kamran Shirdel, Ebrahim Golestan, Naser Taqva’i...) qui s’emparent, à partir de commandes de différentes institutions, de caméras en 16 mm pour filmer avec liberté, insolence et poésie, la vie des plus pauvres et de celles et ceux que la société marginalise, invisibles jusqu’alors sur les écrans.
La seconde partie de la séance sera consacrée aux films documentaires de Abbas Kiarostami, réalisés au sein d’une institution pédagogique, le Kanoun, dont il co-dirige, à partir de sa création en 1969, la section cinématographique. »
Le café et les croissants seront offerts à partir de 9h45, la séance débutera à 10h.
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Crédits images : ©La Palme, Naser Taqva’i (1969)
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