Synopsis
La thématique “Silence et solitude“ de l'atelier évoque immédiatement à la réalisatrice une image posée sur une étagère au-dessus de son bureau. Une reproduction de “La Madeleine pénitente“ de Georges de La Tour qu'elle s'empresse d’aller retrouver au Musée du Louvre…
Sabine Massenet
Artiste-réalisatrice française
Née à Paris, en 1958, Sabine Massenet est diplômée de l’ENSAAMA, section Céramique. En 1997, après avoir travaillé différents médiums (terre, plâtre, photo) pour créer des installations auxquelles elle associait parfois des éléments narratifs, elle décide de se consacrer uniquement à la vidéo. Elle explore le portrait avec une ouverture sur le langage et sur la résonance des images dans la mémoire collective ou privée. Elle pratique également le recyclage d’images télévisuelles ou de cinéma, qu’elle re-monte en se jouant des codes visuels propres à ces deux médias. Elle obtient le premier prix du concours 'Vidéo/arts plastiques', organisé pour le centenaire de la naissance de Louis Aragon par le Conseil général de Seine-Saint-Denis, pour « Comment tu le trouves ? ».
En 2002, elle crée des vidéos pour le théâtre. Elle réalise également une des vidéos de la Maison Rimbaud à Charleville Mézières en 2005. Ses vidéos sont présentées régulièrement dans des festivals français et étrangers, centres d’art, musées. Des séances monographiques lui ont été consacrées en 2004 à la Cinémathèque Française, en 2005 au Forum des images pour le festival Némo ainsi qu’au Jeu de Paume, en 2009 au festival des Scénaristes à Bourges. Le prix de l’oeuvre d’art numérique de la SCAM lui est décerné en 2013, pour l’installation « Image trouvée » présentée à l’espace Khiasma en 2011. Elle crée en 2002 avec Christian et Véronique Barani l’association de diffusion de vidéos d’artistes « Est-ce une bonne nouvelle? », à laquelle elle participe jusqu’en 2007.
À propos : Réaliser le son en documentaire
« Qui conçoit globalement la forme sonore d'un film, dans la succession de ses étapes de fabrication ? Dans l'enseignement, on se contente d'analyser les conditions d'existence techniques du son et on essaie de produire un "bon son" - c'est-à-dire un son conforme. Pourtant le sonore est non moins que le visible susceptible de création et d'invention. Le documentaire offre un terrain fertile pour les expérimentations susceptibles de redonner une autonomie au son et ce dès sa conception, son écriture. » Daniel Deshays, in Entendre le cinéma.
Cet atelier de réalisation sonore animé par Daniel Deshays s'adresse à tous ceux qui souhaitent questionner le film documentaire à partir de sa forme sonore. En explorant les différentes formes de réalisation du son au cinéma à travers des visionnages et des exercices, il donne des outils pratiques pour l'écriture sonore d'un film, de la prise de son jusqu'au mixage. Chacun réalisera une forme courte constituée à partir du son.
Le documentaire s’invite chez vous
Découvrez de nouveaux films en piochant dans notre cinémathèque, composée des films réalisés au sein d’ateliers depuis 1978.
Cultivez votre goût du cinéma documentaire
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